L’indépendance énergétique totale pour nos maisons existe-t-elle ? Ne plus payer de facture d’électricité grâce au solaire, c’est une idée séduisante. L’autoconsommation permet de produire sa propre électricité pour être plus autonome vis-à-vis de ses fournisseurs. Pour autant, ces propos sont à nuancer, car aspirer à une autonomie totale peut très vite revenir très cher.
État des lieux en France
L’indépendance énergétique : une solution révélée par le coronavirus
La pandémie du coronavirus a frappé nos économies de plein fouet et immobilisé toute la planète. Pour autant, les besoins n’ont pas diminué, au contraire, dans certains secteurs comme l’énergie, les besoins ont augmenté, notamment durant les différentes périodes de confinement.
La France est relativement indépendante énergétiquement et peut subvenir aux besoins de sa population grâce à son parc de centrales nucléaires, toutefois, une forte augmentation de la consommation devient vite difficilement soutenable lorsqu’il faut en plus répondre à la hausse des énergies comme l’uranium, le gaz ou le pétrole.
L’objectif d’indépendance énergétique, c’est-à-dire la capacité d’un pays à satisfaire de manière « autonome » ses besoins énergétique, est d’autant à l’ordre du jour que les particuliers se cherchent à se défaire de leur dépendance au réseau électrique national français.
L’énergie la plus populaire et plébiscité est le photovoltaïque au travers de solution d’autoconsommation, produire et consommer sa propre électricité, sans compter les avantages financiers et écologiques.
Les avantages et inconvénients de la maison autonome
Investir dans une maison autonome présente beaucoup d’avantages :
- Gérer soi-même sa consommation
- Indépendance par rapport au tiers (pas d’abonnement chez un fournisseur d’énergie)
- Libérer du trafic sur le réseau d’énergie local
- Impact environnemental réduit par l’utilisation de ressources renouvelables écologiques
Toutefois, ce choix pose quelques limites :
- Ce choix représente quand même un coup de mise en place assez conséquent même si les retombées sont positives à terme et le retour sur investissement intéressant après amortissement des infrastructures.
- Selon la configuration choisie, les pannes de courants ne pourront pas être résolu à cause du non-raccordement au réseau.
- Il ne faut pas négliger le coût du maintien de l’installation et l’entretien annuel de son matériel.
- Peu importe le type d’installation choisie, il faudra prévoir un certain espace pour son système, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Indépendance énergétique chez soi
Une maison énergétiquement autonome
Par définition, il s’agit d’une habitation qui produit et consomme l’énergie dont elle a besoin. Imaginez : plus de factures d’électricité. L’indépendance par rapport au réseau de distribution. Une transition énergétique totale. Tentant ? En effet. Réalisable ? Techniquement… oui.
Voici un tableau comparatif de différents types d’installation, du moins indépendant au plus autonome :
Type d’installation | Installation de 3 kWc avec domotique et sans stockage | Installation de 6 kWc avec stockage | Autonomie complète |
Autonomie | 35 % | 60 % | 99 % |
Investissement | 8 500 € | 25 000 € | 50 000 € |
Rentabilité | 10 % | 6 % | 1 % |
L’indépendance énergétique totale est donc possible, mais elle est actuellement peu rentable.
Mais cette autonomie totale coûte cher : l’amortissement financier n’est pas intéressant, ni rentable comparativement à une installation sans stockage ou à une installation avec autonomie comprise entre 60 et 80%. Car, notamment dans le cas d’un chauffage électrique, il est nécessaire de surdimensionner le système afin de pouvoir “ passer l’hiver ” et d’avoir un parc batterie important.
De plus, et toujours d’un point de vue économique, il est plus intéressant de rester connecté au réseau de distribution. D’abord, pour pouvoir revendre son surplus de production (dans la 3ᵉ configuration, près de la moitié de la production est en surplus).
Ensuite, pour pallier d’éventuelles périodes tendues telles qu’un épisode neigeux ou la neige (à part si vous souhaitez monter sur votre toit pour enlever la neige des panneaux) ou encore dans une période de grande consommation / petite production, telle qu’une réunion de famille durant les fêtes (cela nécessite un gros apport énergétique -dans tous les sens du terme !).
L’autoconsommation solaire rentable pour une indépendance énergétique
Avant d’en venir à l’indépendance énergétique totale, il est possible d’équiper sa maison pour la rendre plus autonome.
Quelques conseils pour atteindre son indépendance énergétique chez soi :
- Isoler les combles, les murs et les sols
- Isoler les fenêtres
- Se chauffer au bois
- Récupérer l’eau de pluie
- Utiliser des carburants végétaux
- Avoir son éolienne
- Installer des panneaux solaires
- Investir dans une maison constamment exposée au soleil
- Installer des parois végétalisées
- Installer son puits canadien
Le meilleur plan d’action ? Investir d’abord dans des panneaux solaires, puis dans des batteries un peu plus tard afin de conquérir son indépendance. D’ici là, le coût des moyens de stockage aura baissé !
Un dispositif solaire adapté assorti de batteries est capable de vous faire gagner jusqu’à 80 % d’économie. Ce type d’équipement photovoltaïque est moins coûteux et surtout, plus rentable aujourd’hui.
La rentabilité se calcule au cas par cas. Avant de vous lancer dans un projet de cette envergure, un devis détaillé permettra d’estimer précisément votre taux d’autonomie, de production et de rendement. Une telle étude est possible grâce à notre technologie : la seule dans le monde reposant sur un logiciel performant qui modélise votre toiture en 3D. Le tout en prenant en compte votre environnement (météo & ombrages) et vos habitudes de consommation. Optimiser votre potentiel solaire sera votre principale préoccupation pour rendre votre maison plus autonome.
Sachez que dans la majorité des cas, pour les propriétaires de maison, l’autoconsommation est très rentable : le coût de votre électricité est divisé par deux en moyenne par rapport à celui d’EDF. À cela s’ajoute la possibilité de vendre votre surplus de production solaire. Automatiquement revendu à 0,13€ le kWh au réseau.
L’autoconsommation collective : un enjeu d’avenir
Dans un premier temps, les panneaux photovoltaïques. Dans 2 ans les batteries. Et si dans 4 ans vous partagiez votre énergie au sein d’un réseau collectif ?
Reprenons l’exemple de notre maison électriquement autonome. Son propriétaire revend le surplus d’électricité à 13 centimes/kWh au réseau de distribution. Se regrouper au sein d’un micro-réseau réunissant d’autres autoconsommateurs lui permettrait de revendre sa production plus cher : 13 centimes/kWh (exemple indicatif).
L’autoconsommation collective permet d’échanger sa production avec son voisin et donc d’acheter son électricité soit moins cher, soit de la revendre à un prix plus intéressant qu’à EDF. Nous ne serions alors plus directement tributaires des fournisseurs d’énergie.
En Europe, l’Allemagne a contribué à l’essor de cette initiative grâce à une politique d’incitation à l’autoconsommation collective. Un demi million de particuliers y adhèrent déjà. Parmi eux, 60 000 ont atteint jusqu’à 90 % d’indépendance énergétique grâce à l’utilisation des batteries.
Ensuivant ce schéma il serait possible de mutualiser nos moyens de stockage et de voir apparaître des éco-quartiers autosuffisants. Clairement le futur !
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